Les vœux du président

2 janvier 2025

Chères et chers collègues,

2024 aura été une année riche en rebondissements politiques, en procès médiatiques, en évènements sportifs exaltants mais aussi en catastrophes, notamment naturelles, diverses.

Ainsi, nous avons tous une pensée pour la population et les personnels judiciaires de Mayotte mais également pour tous les collègues persécutés à travers le monde pour oser lutter pour l’indépendance de l’institution judiciaire.

Depuis Noël, les annonces ministérielles ont été nombreuses. Nous rencontrerons le ministre, rapidement salué lors de la passation de pouvoir à Vendôme le 24 décembre, dès la rentrée pour lui exposer nos fondamentaux et échanger avec lui, notamment concernant la lutte contre la criminalité organisée.

Nous lui avons écrit dès le 26 décembre pour lui exposer nos sujets d’inquiétude et d’attente.

La bataille du budget est la reine des batailles, sans laquelle toute réforme quelle qu’elle soit apparaît vaine ou de façade, ainsi que rappelé par les États Généraux de la Justice.

Parmi l’ensemble des sujets évoqués, ceux concernant le 3e grade, la réforme des grilles indiciaires et la charge de travail sont pour nous incontournables.

Nous nous exprimerons sur les réformes de fond lorsqu’elles passeront de l’effet d’annonce à leur traduction juridique et financement. Par exemple sur les ultra courtes peines : pour quoi faire – à défaut de peines de probation contraignantes – mais surtout, entre quels murs ?

Disons-le tout net : des réformes visant à pallier notre manque de moyens n’ont pas de sens car beaucoup d’outils juridiques existent déjà et ne demandent qu’à être pleinement mis en œuvre. En 2025 comme en 2024, 2023, 2022, 2021…. la justice a avant tout besoin de moyens.

Pour poursuivre ses actions en 2025, l’USM compte sur tous ses adhérents et sympathisants : rejoignez-nous, adhérez !

Ludovic Friat, président de l’USM